: Fortitude: janvier 2015

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samedi 31 janvier 2015

Chômage: utiliser les réseaux sociaux et leurs avantages pour rebondir

Lectrices et lecteurs, Fortitudepole est un journal personnel dans lequel je partage mes coups de coeurs et mes découvertes, notamment dans le développement personnel, les expositions que je visite, les voyages que je fais, des traductions que je tire de mes lectures.

Chômage

Que faire si vous risquez de perdre votre travail ?

Concentrez-vous sur vos « relations éloignées » ou les "weak ties"





 Dans la littérature concernant les réseaux sociaux, beaucoup de décideurs oublient les avantages que ces mêmes réseaux sociaux pourraient leur apporter personnellement. Que vous considériez les connections LinkedIn, les amis Facebook, les followers Twitter ou tout autre type de relations en réseau, certains des avantages personnels majeurs se trouvent dans les relations que vous entretenez le moins, ou qui sont les plus éloignées et que vous ne connaissez pas bien. Je les appelle : les « relations éloignées » de votre réseau social, et la structure de ces réseaux sociaux font penser que lesdites relations éloignées peuvent apporter beaucoup plus que ce qu’on croit habituellement.



Pourquoi ? Parce que la structure naturelle des réseaux s’apparente à des groupes eux-mêmes inclus dans des groupes plus grands. Chaque réseau personnel de contacts, de collègues, d’amis, d’associés (en ligne ou réels) constitue un petit groupe qui se trouve dans un plus grand groupe, qui lui-même est inclus dans un réseau plus large, et ainsi de suite. Cette structure implique que les connexions qui sont les plus importantes pour vous ne sont pas celles qui présentent le plus de connexions individuelles. Au contraire, les connexions les plus importantes de votre réseau sont celles qui ont le plus de connexions avec des groupes.



C’est pour cette raison que, lorsque vous cherchez un emploi, vous aurez plus de chance d’en trouver un grâce à quelqu’un que vous connaissez mal et qui vous aura aiguillé vers un poste, plutôt que de trouver un job par l’intermédiaire d’un de vos ami ou collègue proche. Après tout, si l’un de vos meilleurs amis entend parler d’un poste à pourvoir, il y a des chances que vous soyez au courant et vos amis aussi. Mais vous ne saurez rien des opportunités d'emploi dont vos relations éloignées connaissent l'existence. Dans la plupart des cas, vos relations éloignées vous donnent accès à des groupes de connexions, au-delà de votre cercle « local ».



Malheureusement, quand les gens craignent de perdre leur travail, quelle qu’en soit la raison, ils ne se concentrent pas du tout sur leurs relations éloignées, et de ce fait, mettent beaucoup plus de temps à trouver un nouveau job, s’ils en trouvent un. Cela s’explique car, quand le chômage menace, nous avons tendance à nous replier sur ceux que nous aimons, ou nos meilleurs amis, ou nos collègues proches qui nous soutiennent. Mais alors que cette attitude nous procure un soutien émotionnel évident, si nous ne faisons pas d’effort pour aller voir au-delà de notre cercle personnel rapproché, nous mettrons plus de temps à trouver un nouveau poste.



Dans un billet récent publié sur Forbes.com concernant son étude, Ned Smith, professeur associé à Kellogg, a observé que la tendance à négliger les relations éloignées est particulièrement évidente chez les personnes qui pensent avoir un « statut social inférieur » d’abord. Ces personnes auront plus de tendance à se replier sur elles-mêmes en cas de chômage, contrairement à celles qui se voient dans un « statut social supérieur » ; ces dernières auront le réflexe de se tourner vers l’extérieur, en augmentant leurs contacts et leurs messages vers leurs relations éloignées en cas de chômage, ou de menace de licenciement. Bien que le prof. Smith extrapole quant aux raisons de cette inégalité, en fait, ces raisons n’ont que peu d’importance.



Si un licenciement menace, la seule chose à savoir est celle-ci :  limiter votre stratégie de contact à votre cercle rapproché d’amis ne fonctionne pas suffisamment. La meilleure stratégie est de vous ouvrir aux autres dans cette situation. Contactez des collègues que vous n’avez pas vus depuis des années. Mettez-vous en relation avec des amis ou connexions que vous connaissez à peine. Cultivez les relations éloignées de votre réseau – particulièrement dans votre réseau LinkedIn; c'est une bonne stratégie pour votre développement professionnel. Il y a plus de chance que vos relations éloignées aient des informations sur des opportunités d'emploi que vous n'imaginez pas.
Mais lorsque vous êtes sur le point de perdre votre emploi, ne vous repliez pas sur vous-même. Ouvrez-vous.
D'après Don Peppers


http://www.peppersandrogersgroup.com/blog/index.html
http://chomage-actif.over-blog.com/
http://vivelechomage.canalblog.com/
http://www.blog-emploi.com/

dimanche 25 janvier 2015

Le trac, trac d'enfer, trac à l'oral, trac en public

Avez-vous le trac ? Voici quelques astuces pour le surmonter.


Le trac est l’une des peurs les plus partagées.
J’étais si nerveuse avant de faire un exposé sur les coraux lorsque j’étais en cinquième, que je m’en rappelle encore, comme si c’était hier. J’ai toujours le trac avant de parler en public, mais pas à ce point. J’ai fait une liste d’astuces, qui m’ont aidée à être plus à l’aise en public.
Malheureusement, l’astuce la plus efficace est celle que les gens qui ont le trac ne voudront jamais suivre : Parler encore plus en public ! En effet, avec la pratique, ça va mieux.
J'ai souvent observé que les gens ont le trac dans différentes situations, ce n’est pas toujours la même chose. Un de mes amis n’a aucun trac quand il parle à 500 personnes, mais est terrifié quand il s’agit de s’adresser à vingt personnes. Un autre ami tremble à l’idée de passer à la TV alors qu'un troisième pense qu’il est beaucoup plus facile de parler à la télévision qu’à un public en chair et en os.
Voici dix sept astuces pour surmonter le trac :

Préparation:

-Préparez-vous. Je n’écris pas un exposé mot pour mot, mais je prépare des notes et je les répète mot pour mot, beaucoup de fois. Ça marche pour moi. Certaines personnes préfèrent une approche plus libre. Néanmoins, plus vous vous sentez préparé, plus vous vous sentirez détendu.
- Pratique mentale. Ça peut paraître bizarre, mais répéter et vous imaginer mentalement accomplir un exposé excellent en étant détendu aide vraiment à vous préparer. Afin de faire cette répétition mentale la plus fidèle possible à la situation réelle…
- Essayer de visiter les lieux. Si vous connaissez la salle où vous allez faire votre présentation, vous vous sentirez beaucoup plus à l’aise. Portez une attention spéciale aux amplificateurs : serez-vous équipé ? Aurez-vous un micro sur un podium ? Aurez-vous un micro sans fil ?

Le jour J, avant :

-Ne faites rien d’inhabituel. Ne faites pas de sieste si ce n’est pas ce que vous faites d’habitude. Ne sautez pas de repas ;  à cause de votre nervosité, vous pourrez ne pas avoir faim, mais vous avez besoin d’énergie. Ne faites pas de soin complet du visage – Je me souviens d’une amie qui a fait un soin comme cela le jour de son mariage, pensant que cela lui donnerait un beau teint. Au lieu de cela, cela a rendu sa peau rouge et marbrée.
- Sport. Le sport aide à se sentir détendu, énergique et concentré. C’est un bon défoulement lorsque vous êtes stressé et agité. De plus, si vous êtes vraiment nerveux, vous ne serez peut être pas capable de vous concentrer très bien sur quelque chose, alors, le sport est un bon moyen pour vous occuper pendant l’attente.
-Vérifiez vos notes et équipement – assurez-vous d’avoir emporté toutes les pages du bon dossier ! Si j’utilise des notes, je numérote chaque page et je contrôle que toutes les pages y soient. Une fois, j’ai été voir une amie qui modérait un panel. Elle a pris ses notes et s’est exclamé : Oh, flûte, j’ai pris le mauvais dossier ».  Elle a pu tourner le problème magnifiquement, mais tout le monde n’en est pas capable.
Les vêtements :
- Vous allez sûrement transpirer plus que d’habitude, donc habillez-vous en fonction.
-Si vous ne savez rien de la prise de son ou si vous savez que vous aurez un micro, portez plutôt une veste ou une chemise ou un vêtement sur lequel on peut clipser un micro. Un corsage ras du cou ne sera pas pratique.
-Pour les femmes : portez des petits talons ou des chaussures plates. L’un des symptômes du trac, ce sont les genoux qui tremblent. Porter des talons hauts amplifie cette sensation jusqu’au point de se sentir trébucher.

Juste avant :

- Agissez comme si vous étiez détendu. C’est mon Troisième Commandement et ça marche vraiment. Agissez comme si vous étiez calme, heureux et enthousiaste. Cela vous aidera à vous ressentir tel quel. En particulier…
- Concentrez-vous et augmentez votre énergie. C’est plus intéressant d’écouter quelqu’un qui a de l’énergie. Cependant, beaucoup d’entre nous en perdent lorsqu’ils sont nerveux. Alors, faites un effort et boostez vous.
-Abaissez vos épaules et vos sourcils. Lorsque vous vous sentez tendu, les épaules et les sourcils ont tendance à remonter, ce qui fait que vous avez l’air et que vous êtes tendu.
- Prenez des respirations profondes, mais concentrez-vous plus sur l’expiration plutôt que l’inspiration. Faites-le maintenant, pour vous-même. Les inspirations profondes favorisent la sensation de panique, tandis que les grandes expirations sont très relaxantes.
- Tendez les bras au-dessus de votre tête et étirez-les. Cela vous aidera à vous sentir léger et détendu.

Au moment de la prestation :

-Prenez votre temps au début. J’ai tendance à passer très vite sur les préliminaires pour commencer. Par contre, j’ai déjà remarqué que je me sens et que je parais plus détendue quand je prends un moment pour me préparer. J’ai déjà assisté à des conférences et ça ne me dérange jamais de voir un intervenant ajuster son micro, organiser ses documents ou prendre un peu d’eau. Je le répète, agissez comme vous voudriez être : détendu.
-Si vous êtes debout, rappelez-vous de répartir votre poids sur vos deux pieds de manière égale.  Sinon, vous passerez sans cesse d’un pied sur l’autre, ce qui encourage votre déconcentration et celle du public.
-Si vous êtes assis, ne vous adossez pas. Cette position pompe votre énergie et vous immobilise. Asseyez-vous près du bord de la chaise (mais sans que vous ne soyez trop près, vous pourriez tomber). Si vous vous croisez les jambes, croisez-les de telle façon que le genou le plus éloigné du public soit au-dessus. Cette posture oriente votre corps vers le public.
Rappelez-vous, si vous vous plantez, ce n’est pas une catastrophe. Comme je l’ai compris lorsque j’ai écrit Quarante façons de voir Winston Churchill, au début de sa carrière, Winston Churchill a été humilié lorsqu’il a eu un blanc pendant un discours. Depuis ce temps-là, il a écrit ses discours mot à mot, se donnant des consignes comme «  arrête-toi là, cherche le mot » ou « bégaiement, à corriger », ce qui signifiait qu’il donnait l’impression d’improviser. Et il a eu une carrière honorable, quand même.
Et vous, qu’est-ce qui vous a aidé à surmonter votre trac ?


mardi 20 janvier 2015

L'homme poursuivi par une portière

             L’homme  poursuivi par une portière


Dès que je démarre, je la vois. Dès que je m’arrête, elle s’arrête. Parfois, je la vois nettement, parfois elle disparaît, ce doit être la nouvelle technique qu’on leur enseigne, aux barbouzes.
J’essaie de m’en débarrasser en prenant des virages sur les chapeaux de roue, tout ce que j’ai gagné, c’est de me faire arrêter par les keufs, j’ai pris quatre points dans la vue et 180 € d’amende.
J’ai essayé de la semer sur l’autoroute et vlan, j’ai eu la brigade autoroutière aux fesses. Ça s’est soldé par un retrait de permis pendant six mois et une amende. C’est drôle , mais pendant toute la durée de mon retrait de permis, je n’ai plus vu ma poursuivante.
Ce devait être une ruse.
Tout à coup, j’eus une illumination. Je courus chez mon libraire acheter une revue d’auto. Mon instinct me criait que j’étais sur la bonne voie. Je scrutais avidement les photos. Il n’y avait pas de doute : tous les automobilistes sont poursuivis par une portière ! Cette vérité me laissa pantois : le nombre de gens harcelés et espionnés croît de jour en jour.
Conscient d’avoir découvert un complot d’Etat et d’en être l’unique témoin, je me vengeais.  Je roulai, portière ouverte, au niveau de chaque représentant de l’autorité, mécanique ou vivant. Je bousillai ainsi un certain nombre de panneaux indicateurs et de gendarmes planqués pour repérer les excès de vitesse.
Je bousillai la serrure de la portière afin qu’elle ne ferme plus et qu’elle ne soit plus tentée de me regarder fixement de son œil métallisé.
Même James Bond est poursuivi par une portière.
Même les stars. Regardez Lady Di : dans leur confrontation finale, c’est la portière qui a eu le dessus. Elle avait bien compris, la belle Anglaise, que c’étaient elles (les portières) ou nous. Le problème, c’est qu’elle a abattu ses cartes trop tôt. Ne croyez pas ce qu’on a écrit dans les journaux à ce sujet : ce n’est que de la poudre aux yeux pour cacher la vaste conspiration qui se trame contre l’humanité.
L’art de passer inaperçu des portières relève de la magie. Allez faire vos course, voir votre maîtresse, boire un pot ou jouer au tiercé, vous ne les verrez pas. Et pourtant elles sont bien là, partout, mais invisibles.
C’est la banalité qui rend invisible. Je vis entouré de banalité, je marche entouré de banalité.
Hubert Reeves parle des milliards d’étoiles qui composent notre galaxie, des milliards de galaxies qui peuplent l’univers. L’homme n’est plus au centre de l’univers, l’homme n’est qu’une poussière parmi d’autres. Mais pourquoi Reeves ne parle-t-il pas des millions de portières qui nous environnent, nous enferment et nous pistent ? N'est-ce pas une réalité vachement plus évidente que la vitesse de la lumière et les trous noirs ?
Tiens, en parlant de trou noir…l’autre jour, j’ai acheté une arme pour en finir une bonne fois pour toute avec cet espion qui venait de la chaîne.
Je lui ai tiré dessus, eh bien, maintenant, je suis poursuivi par une portière avec un trou noir ! Ça, les astronomes, y sont pas caps !
Mais je n’ai toujours pas résolu mon problème.
J’ai changé de voiture : elle est toujours là.
J’ai pris le bus : vaut mieux pas regarder : c’est une énorme portière à soufflet qui m’observait. Le fait que le bus roule au diester ne change strictement rien.
J’ai pris mon vélo : là, les portières se  mettaient à quatre pour m’avoir : empiétant sur les pistes cyclables, elles menaçaient de s'ouvrir à chacun de mes passages.
Je ne suis pas d’un tempérament paranoïaque, vous savez. Mais je vais être acculé d’ici peu, je le sens. L’étau se resserre.
J’ai dégondé la portière. Mais je suis obligé de déménager dans un pays chaud, pour rouler dans ces conditions. Vous croyez que les impôts accepteront ce motif pour m’accorder le statut d’expatrié ?
L’idéal, c’est de conduire un tank. Là, pas de portière qui vous épie.
J’ai hésité entre la Tchétchénie et la Palestine. A cause du climat, j’ai opté pour la Palestine, ci-devant territoires occupés.
Je m’installai à Ramallah.
Ce fut la libération. Plus de portière pour m’espionner. Mais je dus me protéger des obus, du Hamas, des colons, des fêtes musulmanes, des fêtes juives, du Mossad, de la CIA, des RG…



Dans un moment de vague à l’âme, je me suis abonné à Auto Plus que je reçois quand les Israéliens veulent bien laisser passer le courrier. Je compatis aux malheurs de mes compatriotes, toujours poursuivis par l’Ennemi Invisible et Banal : les portières.

dimanche 18 janvier 2015

Paris, son XVIIIème arrondissement et sa Butte Montmartre, dans "Style, grâce et terrorisme"

Lectrices et lecteurs qui découvrez ce blog, Fortitudepole a été lancé pour faire connaître mon livre "Style, grâce et terrorisme", et sous forme d'anecdotes, je vais essayer de vous expliquer sa genèse.

Aujourd'hui, je vais vous parler du cadre du livre. En effet, j'ai utilisé quelques éléments autobiographiques pour l'écrire. Dans le chapitre II, j'ai situé l'action à Paris, dans le XVIIIème arrondissement, entre Porte de la Chapelle et Barbès, non loin du métro Marx Dormoy.

Un petit coup d'oeil sur une carte:


En fait, mon quartier, et donc celui auquel je fais référence passe de la section la Chapelle à la section la Goutte d'Or. J'habitais au numéro 2 rue Doudeauville.
Le voici!

Le 2, rue Doudeauville, angle rue Marx Dormoy
Oui, pas terrible, terrible la photo, il faisait un temps de chien jeudi dernier, pluie et rafales de vent en série sur le pont de chemin de fer. Il y a un pressing juste à côté. En 1985, c'était une porte de bois, mais les volets en haut n'ont pas changé. Il n'y avait pas ces places pour garer les motos. Cela vous donne une idée du type d'habitation et de rue: j'oubliais, elle est à sens unique.
La rue Doudeauville relie la rue Marx Dormoy au boulevard Barbès, elle est longue et droite. On voit une partie du Sacré-Coeur de l'extrémité de la rue, voyez plutôt:

Une flèche du Sacré-Coeur
Après, suite à mon parcours, j'ai failli m'envoler sur le pont de chemin de fer, tellement il faisait mauvais:

Le pont de chemin de fer
Pour me venger, j'ai "marché sur" le train:


Vous avez vu cette couleur de ciel toute pourrie? Je tâcherai de retourner faire des photos un jour où il fait beau! Mais voilà, cela vous donne une idée du cadre du livre quand il fait moche! et une idée du moral des Parisiens!

Dans ce premier livre, j'ai choisi donc des éléments autobiographiques car je pensais que je parlerai mieux de quelque chose que je connais intimement, comme ce quartier. 
Dans ce même chapitre II, je mets en scène les retrouvailles de deux amis, qui parlent du temps où ils se sont rencontrés, quand ils avaient qui quinze ans, qui la vingtaine. Ils faisaient partie d'un groupe de jeunes chrétiens de Montmartre.
Je vous présente le Sacré-Coeur de nuit:


Les photos de jour ne sont pas terribles sous le ciel gris. Celle-là, je l'ai trouvée chouette. Donc, au Sacré-Coeur, différents groupes de prière et d'adoration se retrouvent sous la direction de prêtres. Des réunions sont organisées régulièrement dans la semaine et le dimanche matin, dans la crypte, ce sont des jeunes qui organisent la messe.
Jeudi, tout était fermé, promis, la prochaine fois que je vais à Paris, je vous fais une visite guidée photographiée de cette institution religieuse qu'est cette basilique de style néo-classique.
Donc, c'est dans un groupe de jeunes chrétiens que Lone a rencontré Baptiste, JP et José...
Vous avez le cadre: là où elle habitait (rue Doudeauville), là où elle a rencontré ses principaux amis (le Sacré-Coeur)
Après cette séance photo un peu ratée sous la pluie de jeudi, je me suis planquée dans un bistrot à l'heure du thé en bas de la Butte Montmartre, parce qu'il n'y avait que ça à faire avec ce temps de chien.
(Auparavant, j'avais traîné au marché aux tissus Saint-Pierre, c'était trop bien, je me suis ramenée deux coupons de soie, mais ça, ce n'est pas dans le bouquin...)
À bientôt!

Liens pour le livre sur amazon et iBookStore:
http://www.amazon.com/dp/B00N66JH6S
https://itunes.apple.com/fr/artist/lucie-christine/id911013160?mt=11




mardi 6 janvier 2015

Cercle de qualité Kaizen


Lectrices et lecteurs, vous voici sur Fortitudepole, dans lequel vous trouverez des articles sur mes coups de coeur et découvertes, que je tiens à partager avec vous car ces thèmes me paraissent utiles pour les autres. Je vous remercie de votre visite et vous souhaite un bon moment à lire ces billets.
À bientôt et bonne lecture. 

Symbole de Kaizen, courtoisie logistique pour tous


Le cercle de qualité Kaizen: La petite astuce qui transformera vos pannes d’inspiration en un florilège d’idées


Exemple de cercle de qualité Kaizen

« Je nai absolument aucune idée damélioration », soupira une chef-infirmière en soufflant et en se rendant à lauditorium où je dirigeais un séminaire de travail sur une approche damélioration continue dénommée « Kaizen ». Après le séminaire, jai revu cette chef-infirmière comme nous allions collaborer pour les deux jours à venir dans son unité de soins chirurgicaux. « Regardez mon carnet ! sexclama-t-elle. Je pensais sécher complètement. Mais, pendant votre intervention, jai dû jeter une dizaine didées sur le papier, des choses que nous pouvons rapidement améliorer ! ». Quest-ce quil sest passé ? Linfirmière-chef ma répondu : « Je pensais que nous devions venir avec des propositions de réduction des dépenses. Je nen avais aucune. Mais, lorsque vous avez dit que la méthode Kaizen consistait à trouver des idées pour gagner du temps, ou pour faciliter le travail et améliorer les soins apportés aux patients, jai réalisé que javais énormément didées sur la question ! » 

Objectif du cercle de qualité Kaizen

De ce que je sais, les professionnels de la santé ne se passionnent pas pour le budget de leur section ou celui de lhôpital.Ils ny pensent pas beaucoup.Ils songent à leurs patients et sont ennuyés par les problèmes et le gâchis qui entravent la bonne marche des soins.Comme cet hôpital est un client de KaiNexus, nous nous sommes connectés au système pour entrer les problèmes ou « les opportunités damélioration », ainsi que les idées de cette professionnelle visant à résoudre ces problèmes. Elle a fait la liste des problèmes et des solutions suivantes :
*Les gens se cognent toujours dans ce tiroir du bureau des infirmières qui ne ferme jamais (le réparer contribuera à réduire la frustration ressentie dans un petit lieu de travail)
*Envisager un moyen d’essuyer les téléphones professionnels partagés pour réduire la transmission des germes (donc éviter que le personnel et les patients ne tombent malades)
*Les infirmières et les aides-soignantes se rendent compte lorsqu’un patient n’a mangé que la moitié de son repas, mais c’est difficile de quantifier la quantité qui a été laissée.Elle a proposé de créer un formulaire à afficher pour faciliter l’enregistrement de ce fait dans le dossier du patient.
Ces points correspondent à des soucis et des solutions qui lui importent, à elle et son équipe. Ils ont vu ces problèmes et, quand ils ont eu la parole, ils les ont identifiés et ont eu de très bonnes idées. Chacune de ces idées, ainsi que les douze suivantes qui ont été repérées dans le service pendant les deux jours suivants, fera une petite différence. Cependant il était difficile de quantifier le coût économisé par chaque proposition. 

Principes du cercle de qualité Kaizen

Courtoisie 1000ventures.com


Mais lun des principes de Kaizen  est dencourager la participation, et de mettre laccent sur le fait que chaque idée, aussi humble soit-elle, est une bonne idée et vaut la peine dêtre mise en place. Lapproche Kaizen implique les infirmières et le personnel dans des tâches qui les intéresse directement. Contrairement aux sessions où nous avions défini la réduction des coûts comme objectif principal,  nous avons en fait économisé plus dargent lorsque les dollars et les cents sont un résultat secondaire dans une démarche damélioration des soins aux patient ou de rendre les postes de travail moins frustrants. À part, les infirmières disent :« Personne ne voyait le sujet sous cet angle, comme le fait ce séminaire. « Ok, comment allons-nous faire des économies ou améliorer le résultat ? »…C’est ce que nous faisons, mais ce n’est pas ainsi que nous y pensons. Nous nous posons les questions suivantes, plutôt: comment aider un patient à être mieux satisfait ? Qu’est-ce que nous faisons pour que ce lieu de travail soit plus sûr pour chacun ? C’est ainsi que nous pensons. Je pense que si nous avions cette approche donnée par nos gestionnaires qui nous diraient : « vous savez, il faut réduire les coûts », ça aurait été différent. Ça aurait donné quelque chose de différent. 

Avantages du cercle de qualité Kaizen

Si les dirigeants répondent « non » aux idées mineures, parce quils ne croient pas que cest un problème ou parce quil ny a pas de retour sur investissement, les gens ne donneront plus leurs idées en réunion. La perte entraînée par cette absence de participation peut être incalculable. Dans la base de données concernant différents établissements de santé, une idée sur dix générée dans un programme Kaizen a un effet mesurable et direct sur les réductions des coûts. Le résultat peut afficher une économie de 500 USD annuellement ou 10 heures supplémentaires en moins chaque semaine. Les neuf autres idées ont amélioré la sécurité, la qualité, le vécu du patient ou la satisfaction du personnel. Mettre en place un grand nombre didées mineures permet de diminuer les taux de rotation du personnel, ce qui économise beaucoup dargent dans tous les cas. Environ une proposition sur 250 ou 300 finit par avoir un impact financier étonnamment surprenant, important et direct.  Lun de nos clients KaiNexus a mis en place une petite amélioration pour former les patients dans une unité dendocrinologie simplement en leur montrant comment ce serait plus pratique pour eux de prendre leurs médicaments à la pharmacie de lhôpital plutôt qu'à une pharmacie extérieure. En fait, linfirmière qui a soumis la proposition pensait au vécu du patient et à une meilleure intégration clinique. Dans les trois premiers mois, lhôpital a généré 600.00 USD de remboursements pharmaceutiques quand environ un tiers de ses patients a commencé à sapprovisionner à la pharmacie de lhôpital. 
Des propositions mineures qui sadditionnent peuvent avoir un impact important. Parfois, certaines suggestions simples peuvent avoir un résultat plus important que ce quon escomptait. Cest pourquoi le simple nombre daméliorations suggérées importe (plus de 25.000 propositions ont été mises en place à Franciscan St. Francis depuis 2007). Cest pour cela quils ont mis en place une base de données des années auparavant pour suivre et partager toutes ces propositions.Habituellement, les hôpitaux demandent des réductions des coût et encouragent le personnel à proposer des projets significatifs et des idées majeures. Dans une approche Kaizen, nous demandons aux gens de gagner du temps et de faire de meilleures prestations dune autre façon. Lhôpital Franciscan St. Francis a économisé des millions de dollars en utilisant cette approche. Nos clients KaiNexus ont généré plus de 40 millions de dollars grâce à des efforts dinnovation et damélioration. Sur votre lieu de travail, vous pouvez le faire aussi. Que proposez-vous pour contribuer à une culture de lamélioration continue dans les hôpitaux ou tout autre lieu de travail en 2015?
From Mark Graban, "the little difference that turns "no ideas" into "Lots of ideas"

Courtoisie get a windman.com

Pour aller plus loin... cercle de qualité Kaizen