: Fortitude: avril 2015

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samedi 25 avril 2015

Et si la gratitude rendait heureux? Joyeux?

La gratitude, c'est la mémoire du coeur


ÉTUDE : ÊTRE RECONNAISSANT REND HEUREUX


Dans une étude menée en 2008 portant sur 389 adultes, les résultats ont montré que la gratitude était fortement corrélée à une mesure appelée satisfaction tirée de la vie (SWL, acronyme anglais). Les chercheurs ont conclu que « les personnes reconnaissantes sont plus extraverties, ouvertes, agréables, plus consciencieuses et moins névrosées ». Létude ajoute que « la gratitude constitue une des caractéristiques principales du bien-être ».



Merci pour cette grâce féline, mes jeunes chats!

De même, une autre étude de 2007 a conclu en ces termes :  « compter les bienfaits que nous vivons semble être une manière active de renforcer le bien-être chez les pré-adolescents ».
Dans cette seconde étude, les enfants appartenant au groupe Gratitude devaient suivre les instructions suivantes : « il y a beaucoup de choses dans nos vies, importantes comme insignifiantes, pour lesquelles nous devrions nous montrer reconnaissants. Revenez sur la journée dhier et notez sur les lignes ci-dessous jusquà cinq choses positives dans votre vie, pour lesquelles vous être reconnaissants.”


Les fleurs et l'animal: merci pour cette association
Un deuxième groupe appelé « Tracas » devait suivre dautres instructions : «  les tracas sont irritants, ce sont des choses qui vous ennuient ou qui vous énervent. Ces tracas surviennent dans de nombreux domaines, par exemple, notre famille, nos amis, lécole, la santé, etc. Revenez sur la journée dhier et notez sur les lignes ci-dessous jusquà cinq tracas qui vous sont arrivés.”
La douceur du regard, cette complicité, merci encore

Enfin, il y avait un troisième groupe de contrôle à qui on na donné aucune instruction.
Sans surprise pour moi, les membres du groupe gratitude enregistraient la plus grande joie de vivre dans leur vie scolaire, aussi bien juste après le test que trois semaines plus tard. 
Avant cette étude portant sur des pré-adolescents, les chercheurs avaient conclu que « la gratitude, consistant à énumérer les bienfaits, est liée au bien-être subjectif », mais ces recherches ne concernaient que des adultes. Létude de 2007 était la seule à mettre en évidence les mêmes résultats pour les adolescents. 
Il est temps que VOUS fassiez preuve de gratitude
En ayant ces résultats à lesprit, jai crée un simple visuel de 60 secondes pour vous aider à être reconnaissant. Voir ci-dessous:
Après tout, il y a des preuves montrant que compter les faveurs qui arrivent dans une journée amplifie votre joie de vivre, et cela , cest le moyen le plus simple de se sentir mieux.
Bien sûr, vous pouvez attendre davoir résolu vos problèmes, comme perdre enfin ces huit livres, ou obtenir cette promotion, ou ce mariage ou que lun des rêves que vous portez en vous se réalise, pour vous sentir bien. Cest sûr.


Sans oublier l'art, source éternelle de beauté! merci!
Mais jespère que vous nagissez pas ainsi ! Je souhaite juste que vous preniez lhabitude de faire une pause dune ou deux minutes chaque jour pour ressentir la reconnaissance pour tout ce qui vous arrive en bien.
D'après Bruce Kasanoff

Pour aller plus loin...

samedi 18 avril 2015

Compte rendu de "La dérive des incontinents" de Gordon Zola aux éditions du léopard masqué.



"La dérive des incontinents" Auteur: Gordon Zola, genre: Thriller hilarant


Je tiens à vous présenter un livre qui, dans la morosité actuelle, vous fera rire, sourire tout en vous disant: "sacré auteur, il ne prend pas de gants!"
Entre jeux de mots, calembredaines, esprit d'escalier qui n'est pas loin de certaines définitions de mots croisés, ça n'arrête pas!
Voici un roman dit "thriller" délirant, et il y a de quoi!

Il était une fois...
Il était une fois à Paris, qui voilà? Moi, rue Daguerre, charmant quartier proche de la gare Montparnasse, tous ceux qui vivent à l'ouest de Paris connaissent le quartier, donc me voici  rue Daguerre, dans laquelle j'entre par l'avenue du Maine. Une vitrine, une librairie, un nom bizarre, des tas de couvertures de livres qui ressemblent à des Tintin... je m'arrête, intriguée.







Devant cette vitrine, je commence à rigoler doucement, car je suis en public, un peu de retenue, que diable.
Voici quelques exemples de titres:
-"Le père Denoël est-il une ordure?"
-"J'écluse!"
-"Le spectre du tocard" (un cauchemar pour les amateurs de tiercé...)
-"Train-train au Congo"
-"Doigt Light"
-"les tatas flingueurs"
-"qui veut la peau de Marc Levy"...
Cette liste est loin d'être exhaustive.
Accrochée, j'entre. Et je me décide pour l'ouvrage intitulé: " la dérive des incontinents", une enquête du commissaire Guillaume Suitaume, un livre va-t-en-guerre contre le tout-écologie mal digéré, mal compris, utilisé comme arme politique à des fins égoïstes qui n'ont souvent rien à voir avec la planète!




Dans le train (vous l'avez compris, je n'étais pas loin de la gare, ce n'était pas un hasard), j'ai commencé à lire ce petit trésor.
26 chapitres, tous titrés
genre: chapitre 21:  "ça potage"
Parfois, il faut réfléchir pour trouver le jeu de mots... Le livre a obligé mes neurones à fonctionner.
À propos, le nom du personnage principal? Guillaume Suitaume? Ça vous dit quoi, à vous?
Tous les noms de personnages sont à décortiquer:
exemple: Aubert Agarnier.
Trouvez l'erreur, non le jeu de mots.
Il y a aussi Habib Lioteck, Purdey Prune, je ne vais pas tous vous les dévoiler. 

L'intrigue:
une étrange épidémie de meurtres frappe la communauté scientifique française, alors que le temps s'est déréglé, que Paris est inondé et qu'un tsunami engloutit une partie de la Bretagne. Les écologistes, prêts à tout pour que le monde ouvre enfin les yeux sur les dangers qui le menacent, n'hésitent pas à employer les armes du terrorisme pour faire entendre leur voix. Va-t-on vers une guerre écologie contre industrie? Seul et contre tous, le commissaire Guillaume Suitaume soupçonne autre chose et mène l'enquête, épaulé par ses collaborateurs, tandis que son chef ne fait que de la représentation, quitte à lui mettre des bâtons dans les roues. Mais, tel le héros de la mythologie, Guillaume reste seul envers et contre tous et résout l'affaire.

Le style:
hilarant, érudit, inventif,
ex: conjuguez-moi au futur antérieur et au subjonctif imparfait le verbe trouvé dans ce livre:
-syndromedestockholmer. (Ça, c'est un exercice pour Kevin, l'élève qui intervient dans l'histoire, c'est un cancre qui ne comprend rien parce qu'il dort à côté du radiateur de la classe).
Ça vaut "anticonstitutionnellement" comme mot! L'auteur l'a trouvé tout seul. Au point que le lire prend un certain temps... d'abord il faut le déchiffrer, puis se dire, flûte, il y a une erreur, avant de réaliser le jeu de mots... peut être certains vont-ils me trouver lente. Tant pis, j'assume.
-vieux-françoiser, comme dans la page 192, je vieux-françoise, tu vieux-françoises, etc, etc.


Je n'ai pas rêvé! L'auteur a bien écrit "vieux-françoisa". Tous ceux qui ne m'ont pas crue conjugueront ce verbe à tous les temps de l'indicatif, subjonctif et conditionnel! Sans blague.

-des interventions de l'auteur en italique, qui fait irruption dans son récit. On pourrait trouver cela énervant, mais c'est juste hilarant! 
-quelques allers-retours dans l'histoire et les légendes, mais là, je ne peux vous en dire plus. 

Bref, ce livre s'adresse:
-aux lecteurs qui ont besoin de rire
-aux lecteurs qui rient
-aux lecteurs qui en ont ras-le-bol du tout-écologique
-aux lecteurs qui ont besoin de se détendre
-aux lecteurs qui vont à l'Elysée se faire épingler la Légion d'Honneur
-aux lecteurs qui lisent la presse quotidienne
-aux lecteurs qui ne comprennent pas la presse quotidienne
-à ceux qui regardent la télévision
-à ceux qui ne regardent pas la télévision
Etc.

Pour aller plus loin et vous prouver que je ne galèje pas:
https://www.facebook.com/pages/Gordon-Zola/258382540909800
À aimer sans modération, n'a pas les mêmes effets que l'alcool
http://www.leopardmasque.com/
À vos CB!!
http://www.actuabd.com/Le-Leopard-Masque-donne-une-suite
Plus culturel...

vendredi 3 avril 2015

La couture, anti-âge et pro-rondeurs

La couture, c'est bon pour le moral

Ce matin, une satisfaction inopinée m'attendait, au détour d'un geste quotidien: en ouvrant mon armoire.
Le fait paraît anodin.
Il se trouve qu'en ce moment, depuis le début de l'année, j'apprends à coudre. 
Je savais déjà tricoter, crocheter, faire de la dentelle, c'était déjà pas mal!
Tout cela, c'est la faute du Marché Saint Pierre à Montmartre. Le super magasin de tissus de la capitale, le top du top, et encore au-dessus.
En visite à Paris, je me suis laissée tenter par deux coupons de soie... qui me sont restés sur les bras. D'ailleurs, les bras m'en tombent! Quelle mouche m'a piquée à ce moment-là? Elle devait avoir la forme d'une aiguille à coudre. Un drôle d'animal.
Une fois à la maison, je les ai posés sur mon lit et les ai trouvés super jolis! En plus, de la soie, la classe! La noblesse, l'élégance, et toute cette sorte de choses.
Puis j'ai été traîner dans une grande mercerie et ai trouvé des patrons. Ah... les idées se précisent. Mais, à part enfiler mon aiguille et faire des coutures aux multiples pulls que je fais, eh bien, mes notions de couture sont symboliques.
Donc, je suis restée "les bras ballants devant les monuments", suivant l'expression populaire.


Voici la tunique une fois terminée avec le coupon de soie qui attend son sort


Plus en détail... Je l'ai cousue main, quand même! La machine et moi étions fâchées.

Les jolis lapins de plus près... c'est Pâques!

Ajoutons l'oiseau de printemps...

Et les hiboux! Le tout dans une magnifique soie italienne...


La couture, mode d'emploi?

Tout à coup, je me suis souvenue que ma mère, très bonne couturière, m'avait fait un patron à mes mensurations. Je me lance à sa recherche. Le destin se rit de moi, impossible de remettre la main dessus. Ça commençait bien.
Ma mère me propose gentiment de le refaire et je lui avoue, au détour d'un catimini, que j'ai dû prendre du poids.
-"Viens donc, me dit-elle, on reprendra tes mesures, et comme ça, le patron sera adapté à ta taille actuelle".
La sagesse parlait d'or. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Effectivement, il s'est trouvé que j'avais un peu changé, que mon corps s'était modifié avec le temps: ainsi j'évite de dire et d'écrire: j'ai grossi, je suis plus large, ben dis donc, ça c'est pas amélioré, y a pas de miracle etc. etc. En fait, j'ai écrit les deux options. Ça m'apprendra à penser et à écrire sans brouillon.
Réparer des ans l'irréparable outrage, disait J. Racine. Il en a de bonnes, le tragédien! 
En fait, il n'y a rien à réparer! On n'est pas des chambres à air quand même!

N'empêche. Et comme dit mon pote, qui est au comptoir devant sa bière: "y a plus qu'à!". Parle pour toi, Paulo. Bref, j'ai eu droit à des cours de couture juste pour moi, qui m'ont permis de réaliser la tunique que vous pouvez... admirer, suspendue à mon pêcher en fleurs, un matin de lumière dorée.
Et, de fil en aiguille, ceci écrit sans souci du jeu de mots opportuniste, j'ai appris des choses et tout à coup, je lui ai demandé:
-"Élargir des pantalons, est-ce dur? Tu pourrais me montrer?"
Je me suis souvenue à temps de tous ces jolis pantalons et shorts, voire combishorts et autres combinaisons, que je m'achetais dans le passé et qui petit à petit, ont peuplé mon armoire et sont restés suspendus, pour cause d'élargissement des hanches (et du reste). Ils ont sédimenté dans mes affaires, injustes victimes d'un changement autre que climatique, mais néanmoins délétère pour l'estime de moi-même.

Ma mère me donne les explications et me montre ce qu'il faut faire, sur un vêtement que j'avais apporté (j'avais pris cette précaution). 
Sur le coup, j'ai trouvé ça difficile. Mais le jeu en valait la chandelle, je le pressentais. J'imaginais tous ces vêtements dans lesquels je pourrais rentrer à nouveau, retrouver la joie de porter des affaires choisies et chéries, de les retrouver, comme je retrouverais un lieu que j'ai aimé et que je n'ai plus arpenté depuis longtemps.
Pour prendre l'étendue des travaux à venir ou des travaux d'avenir (les travaux d'Astérix), j'ai posé quelques affaires à élargir sur mon lit et voici:


Il y en a sept, il n'y a pas de temps à perdre! Le printemps pointe son nez.
C'est tellement plaisant d'aller au magasin de tissu choisir celui qui correspondra le mieux au vêtement à modifier. Les dames qui y travaillent ont beaucoup de goût et souvent pensent à des associations de couleur et de texture qui ne me seraient pas venues à l'esprit. Heureusement, le travail ne m'a jamais rebuté, surtout lorsqu'il est choisi, pensé, harmonisé... je n'ai paniqué à aucun moment. Au contraire, je me sentais très, très bien, voire super bien à l'idée de me lancer dans cette couture. Pourquoi?


Je me suis rendue compte que ce projet permettait d'accepter ce que j'étais devenue au fil du temps tout en restant fidèle à mes goûts, en matière de couleurs, de formes... Mettre ces pantalons à ma taille était un moyen de mettre en valeur mon changement physique, qui, pour ténu qu'il soit, est! Comme la lumière!  Je le vois tous les matins ce changement physique! Au point que ce n'est plus un changement, c'est une habitude physique.
Le sentiment de valorisation que j'éprouve à transformer des vêtements que je passais il y a trois, cinq ou sept ans, est indicible. Bref, vous l'avez compris, je suis troooop contente!
Une autre raison explique ce sentiment: , j'ai réussi, j'y suis arrivée! La tunique est superbe! Le premier pantalon est bien ajusté, après quelques errements...! Ça a boosté la confiance en moi-même. Le regard des autres (particulièrement de "mes" autres) a joué un rôle très important. 
Valorisation de moi-même, confiance accrue en mes possibilités, garde-robe renouvelée, fidélité à mes goûts et préférences, voilà ce que j'ai gagné à me lancer en couture. Pourquoi pas vous?

Pour aller plus loin...
http://rochefort-17.allomarie.fr/Tisseco/Rochefort.html