: Fortitude: février 2015

Translate

lundi 23 février 2015

Que faire en cas de fou-rire dans un lieu public? (1)

Fou rire: dans un lieu public

Voici le blog de mes humeurs et de mes découvertes...


Que faire en cas de fou rire dans un lieu public?

Les occasions de rire sont si rares qu'il faut les marquer d'une pierre blanche! Comme les dates d'anniversaire, les adresses, les numéros de téléphone. Il faudrait avoir un calepin spécial rire, avec des entrées alphabétiques. Ce sont des histoires à raconter, au même titre que les premiers biberons, les langes, les premiers pas, le vélo et la première cuite.
Bon. 
Ce jour-là, cela fait bien longtemps, j'étais aide-libraire dans une station balnéaire en Loire-Atlantique et je faisais du rangement à l'étage de la librairie. Quelques personnes baguenaudaient en bas, j'avais tout mon temps. La patronne tenait la caisse, y avait pas le feu, de toute façon, elle m'avait donné pour tâche de ranger les livres mélangés par les client, sur la mezzanine. L'activité était calme et je n'avais pas besoin d'intervenir au rez-de-chaussée. Qui dit ranger les livres dit de temps en temps les sortir des rayons. Je lisais les quatrièmes de couverture. 
Cependant, l'un de ces quatrièmes de couverture a bien failli avoir ma peau.
I ne payait pas de mine, ce bouquin. Une couverture banale, une sorte de passe-partout blanc entourant un rectangle jaune où s'étalait le titre de l'ouvrage et le nom de celui qui l'avait commis.
Nom, prénom de l'auteur: rien de très glamour, que du commun. Genre Jean-François, Pierre, Paul ou Jacques. Le nom: Dubois. y a Dupont, aussi, Durand...
Rien ne prédisposait ce rectangle jaune à la débauche de bonne humeur qui allait suivre.


Ce n'est pas la couverture de mon livre, mais ce n'est pas grave. Au moins, vous avez les références comme ça.
"Parfois, je ris tout seul".
Le titre m'a tout de suite interpellée. Il faut vous dire que, dans mon jeune temps, j'étais une enfant particulièrement gaie et sympathique, au point que j'étais réputée pour mon bon caractère (Ça a changé depuis, ahaha). Effectivement, il m'arrivait de rigoler toute seule, soit parce que je me racontais une histoire, soit parce que, brusquement, le soir, dans mon lit, je me souvenais d'un truc drôle. Une réplique du capitaine Haddock dans Tintin. Un jeu de mots dans Astérix. Une blague. N'importe quoi. Et je me marrais et tout le monde m'entendait. Après, ça faisait le tour de la famille, y en qui rigolaient, et d'autres pas du tout. Mais ça, c'est une autre histoire.
Alors, ce titre, c'est vous dire! Comme il me parlait!

Un extrait 
Après avoir soupesé ma trouvaille, vite, un coup d'oeil en bas, que je ne me fasse pas prendre entrain de bayer aux corneilles. Je tournai ma découverte.
Donc, quatrième de couverture.
Et là, ce fut l'avalanche, la vague, le fou-rire irrépressible, l'envie de me gondoler, de rire fort, et chaque pensée ou image relançait le rire, en volutes sonores et incompréhensibles pour autrui. 
Le plus dur, quand je suis prise de fou rire c'est d'éviter de:
-faire du bruit; le bruit attire l'attention du public
- d'exploser: à force de se retenir, j'en pouvais plus
- parler normalement.
- se tenir droite
- ne pas se répandre (vous voyez ce que je veux dire?)

Pas de chance, j'entendis:
-" Tiens, viens voir, il y a un paquet à faire"
ou
-"Tu as fini?"
Les phrases du boulot appellent  forcément une réponse. Surtout celles de la patronne. Or, j'était totalement incapable de répondre.
Il y a eu un hoquet bizarre, et je lui ai répondu en un minimum de mots: moins on parle, moins on se trahit. Je descendis en ralliant tout ce je connaissais de sérieux, et de techniques de contrôle de soi (qui n'était pas une capacité super évidente à ce moment-là)
Planquer une vraie gaieté requiert des capacités d'agent double ou triple infiltré. Genre Homeland.
Éviter de croiser le regard des gens. Leur ignorance redouble l'accès, leur regard aussi.
Vite vite, je file vers le bureau où nous faisons les paquets.
-Ça va?"
La libraire se doutait de quelque chose. Il faut éluder, si je commence à raconter ce que j'ai lu là-haut, ça ne va pas le faire. Partager un fou-rire avec un collègue, oui, un supérieur, c'est déjà plus limite, mais avec des gens que je n'ai vu ni d'Ève, ni d'Adam, non (je voyais quelques badauds dans la boutique). 
J'ai réussi à m'acquitter de ma tâche.
Comme une droguée, je me suis retrouvée là-haut a me marrer et c'est là qu'Hélène, la patronne m'a surprise. Je ne l'avais pas entendue monter.  Elle était sympa, je lui ai expliqué, et elle m'a dit que ce fameux quatrième de couverture lui avait fait le même effet. Et on y a été chacune de notre anecdote.

Fou-rire, de Chantal Gousseau.




Là, je vous ai raconté un fou-rire sans grand public.

La prochaine fois: un fou-rire au restaurant, en plein coup de feu. Ça vous dit?

Pour aller plus loin:
http://dettacheedepresse.com/lextrait-litteraire-semaine-parfois-ris-seul/
http://i-luminet.blogspot.fr/
http://www.chantal-gousseau.com/#filter=.portfolio
http://ceciledequoide9.blogspot.fr/2009/07/parfois-je-ris-tout-seul-de-jean-paul.html

lundi 16 février 2015

Le Big Data, vous connaissez?


Big Data, définition

Le 10 février au soir, je me suis rendue à Paris, en plein brouillard, en plein inconnu. Non pas un brouillard physique, mais un inconnu intellectuel. Je suis allée à une soirée table ronde sur le Big Data.
Le thème contraste curieusement avec la teneur habituelle de mes articles sur ce blog.
J'ai eu cette opportunité par l'intermédiaire d'un contact LinkedIn qui dirige un groupe qui s'appelle 3D: les Décideurs Du Digital.
Comme je n'y connais rien, j'ai décidé de venir. Ça, c'est un challenge! Yep. Big Data, was ist das? What is it?
En une soirée, ma culture digitale et big-digitale a fait un énorme bond en avant!
Vous voyez, je n'ai pas peur de l'inconnu. Explorer les vastes territoires des données, hein, avoir un petit aperçu sur l'avenir informatique, digital, numérique, traitement des données, révolution post-industrielle, GAFA....
Je me lance.
Le Big Data correspond aux données de masse. Bon vu comme ça, je comprends que ça ne vous parle pas énormément.
Par contre, si je vous dis: carte de fidélité, ça vous dit? Qui n'a pas de carte de fidélité? (Bon, si vous n'en avez pas, vous êtes pardonné d'avance, lol) Eh bien, les données stockées sur votre carte de fidélité font partie des Big Data. Vos achats, les dates, les prix, les promos, les quantités... tout ça c'est du Big Data.
Ce sont des données en volume tellement important que ce volume remet en question les techniques informatiques habituelles de bases de données, qui sont, de facto, trop petites pour contenir lesdits Big Data.
Les cartes de fidélité sont la partie émergée de l'iceberg Big Data, accessibles à des néophytes comme moi.
Voilà ma première passerelle d'accès vers l'étoile "Big Data". Une fois que j'ai compris cela, vous pensez bien comme j'était contente! Évidemment, l'histoire ne s'arrête pas là.

Le Big Data et ses outils

 Donc ces données sont tellement nombreuses que vous imaginez bien qu'il faut être super, mais super fort en maths pour les appréhender.
Alors là les maths, je comprends. Les stats aussi, parce qu'évidemment, ordonner ces données (flûte, je n'ai pas fait exprès) implique les statistiques. Les moyennes, les séries, les distributions. Il doit y avoir un livre "les statistiques pour les nuls" non?
Et puis être super fort en maths ne suffit pas, une fois de plus! Il faut également avoir les machines pour faire tourner ces énormes données. Des quantités inimaginables d'espace informatique... stocker des données devient une activité de société comme "TERALAB".

Le Big Data, pourquoi?

Comment en est-on arrivé là? Le modèle de la société de consommation s'essouffle un peu, pas vrai? La relance de l'économie par la consommation, ça n'a pas bien marché ces dernières années, on ne peut pas dire le contraire. Le problème, c'est que la crise telle qu'elle nous est présentée dans les médias masque bien évidemment les progrès technologiques, sociologiques et éducatifs de nos groupements d'individus.
Ce qui veut dire quoi? Les consommateurs sont devenus beaucoup plus "litterate", ils savent ce qu'ils veulent, ils ont des exigences éthiques, écologiques, alimentaires et bien d'autres. Le besoin de consommer s'est complexifié. De plus, avec la "fuite" de certaines industries (que je ne nommerai pas) dans des pays lointains (que je ne nommerai pas non plus) a, de facto, entraîné l'économie dans une spécialisation dans les services. Or, les marketeurs se sont rendus compte que les consommateurs demandent de plus en plus de services dans leurs produits de base: service client, service après-vente, assurances, garanties, je vous en passe et des meilleurs.
Donc on est rendu à l'ère de "l'hyperservicisation personnalisée". Et dans 'l'hyperpersonnalisation de masse". Qu'on se le dise.
Derrière ces termes barbares, cela recouvre une réalité finalement assez simple et quotidienne.
Quelques petits exemples:
-Chez Nike, quand vous achetez une paire de chaussures, des capteurs prennent l'empreinte de votre pied, analysent toutes ces variables et vous sortent une chaussure... sur mesure.
-Chez Harley Davidson, on configure la moto sur un ordi en fonction des exigences du client, couleur, équipements... et la moto personnalisée sort en 6 heures!
Voilà des exemples économiques de l'utilisation de Big Data.

Le Big Data et la création de valeur


Au point que les grandes entreprises changent de modèle économique. On ne parle plus uniquement de retour sur investissement (ou ROI), on parle d'avantage concurrentiel.
Quézaco? Il ne suffit plus d'avoir des investissements rentables, il faut que la base commerciale de l'activité de l'entreprise ou du magasin reste unique, mise à jour, renouvelée continuellement de façon à drainer un nombre croissant de clients, usagers...
Exemple, Amazon.
Alors eux, ils sont super forts! Ce sont les rois de la logistique (ne pas confondre avec le ROI ci-dessus... bon j'essayais de faire de l'humour). Dans leur base de données, ils savent ce que les clients attendent de leur site, ce qu'ils ont déjà acheté. La société pré-achemine des articles similaires le plus près possible des clients pour avoir une livraison en moins de 24h, en cas de commande!
Ces mutations font que, au lieu de vendre un produit, certaines entreprises (majors de l'Internet, grandes entreprises du CAC40...) voient leur objet social évoluer. Désormais, GDF ne vend plus de gaz, mais "une température de confort". Il y a donc création de valeur, car ces sociétés ne vendent plus seulement un produit, mais un ensemble produit+services, dont le prix, évidemment, n'es plus le même.
Le Big Data peut s'appliquer à des domaines très divers: marketing (of course), mais aussi au recrutement, à l'image de l'entreprise, l'automobile, l'aéronautique, et également médecine, météorologie, cartographie...

jembee.wordpress

Le Big Data, avantages et inconvénients


À partir d'une innovation marketing utilisée pour améliorer l'accueil et la satisfaction du client (services, cartes de fidélité et autres), on en arrive à des mises en place de projets énormes (comme Sanofi, qui analyse les tickets de médicaments achetés en fonction des pathologies, de diverses variables comme le goût, la présentation, l'âge des usagers, leur lieu d'habitation (ville, campagne, grande ville, petite ville)... ou comme les chaînes de production d'automobiles, qui sortent des véhicules "assortis" aux desiderata des clients, à l'enregistrement du génome humain et à bien d'autres choses encore.

aodbc.wordpress (il faudrait lui envoyer Obélix)

Mais alors, et les données personnelles, me direz-vous? quid de la protection des données personnelles? Encore du flou juridique.
Par exemple, pour la plupart d'entre nous, on a des comptes Facebook, Tweeter... qui sont des sociétés de droit non seulement américain, mais surtout californien. Truc bizarre pour des Européens: après le décès d'un titulaire d'un compte Facebook, ses ayants-droits n'ont toujours pas réussi à faire fermer ce compte, et ce, deux ans après le décès considéré! Pas moyen. Blocked.
La réponse est: utiliser des serveurs basés en Europe donc soumis au droit européen. A terme, ça veut dire migrer de Facebook et Tweeter sur leurs homologues européens...
En fait, le juridique peine à se mettre au niveau de l'économique et du technologique. Par exemple, un viticulteur décide de prendre sa retraite et de vendre son exploitation. Avec son entreprise, il vend son fichier client, dans lequel figurent 5000 clients. Or l'acheteur se rend compte que sur ces 5000 clients, il n'y a que 1000 entrées qui sont "actives". Au tribunal, il a obtenu l'annulation de la vente car le fichier client vendu a été considéré comme hors commerce car il ne reflétait pas exactement la clientèle réelle de l'exploitation.
Le juridique se doit d'élaborer une doctrine de "droit d'usage" des données.

Le Big Data et l'analyse prédictive

C'est l'application du futur (proche) par excellence. Entasser des données, c'est bien. Les organiser, c'est mieux. Mais en déduire le comportement futur des clients, des usagers, des machines, c'est encore mieux. Plus les Big Data seront alimentés sur, par exemple, une chaîne de montage automobile, plus les retours sur ces Big Data seront alimentés à leur tour par les essais, les pannes, les dates des problèmes, les pièces non conformes, etc, plus les "Big Data scientists" (ingénieurs Big Data) espèreront être capables de "prédire" quand arrivera l'incident, la panne ou tout autre problème mécanique. Dans l'industrie, les professionnels sont très friands de ce genre d'analyse, dite "analyse prédictive".
Cela reste à voir, notamment dans le domaine des transports en public.

Voici ce que j'ai capté de cette table ronde. J'ai essayé de vous en faire profiter...

blog.csdn.net


Une petite question pour finir:
Qui sait ce que recouvre l'acronyme GAFA? Et, encore mieux, GAFAA?
allez, un indice pour vous mettre sur la voie: ce sont des grands producteurs et consommateurs de Big Data... Essayez, sans vous aider d'Internet...
À la prochaine!



Pour aller plus loin...
Association des Décideurs du Digital
http://www.data-business.fr/big-data-definition-enjeux-etudes-cas/
http://www.telecom-paristech.fr/formation-continue/masteres-specialises/big-data.html

lundi 9 février 2015

Fille, garçon, l'éternel débat...

Lectrices et lecteurs,
vous êtes sur un journal dans lequel je partagerai mes projets, mes découvertes,  mes passions. Voyages, visites, société, magasins, je passe beaucoup de choses au filtre de mes impressions. Voici ce que j'ai trouvé dernièrement:


Je trouve cette photo géniale, elle me met de bonne humeur dès le matin...

La relation fille père c'est délicat


De la place des filles et des garçons dans le coeur et les préoccupations des pères.



Quand on pense aux nombres de mamans qui travaillent dans le monde, que ce soit dans les pays développés ou dans les économies émergentes, toutes ces femmes qui peuvent s'appuyer sur leurs filles à la maison pour des tâches domestiques.... pour aider dans le foyer, toutes ces petites filles qui après portent l'espoir de leurs parents d'avoir une vie meilleure...

Cette photo plaide pour une meilleure relation entre pères et filles, qu'elles ne soient pas considérées comme des boulets à marier comme c'est le cas dans nombre de régions.

Je me souviens qu'au Mexique et en Indonésie, les femmes souvent initient un petit business au bord des routes, comme en Afrique d'ailleurs, de restauration, de ventes d'objets, pour améliorer le quotidien de leur famille... Les petites filles pendant ce temps s'occupent de leurs petits frères et soeurs, vont chercher de l'eau...
Il serait temps que certains pères révisent leur conception des filles!

mercredi 4 février 2015

Brest, son tonnerre, sa rade, son port et ses pépites

Lectrices et lecteurs, Fortitudepole a été lancé  suite à mon projet de partir sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle; mais j'ai décidé d'écrire sur toutes les découvertes que je faisais, les déplacements, les expositions; j'enrichis le blog de traductions en matière de développement personnel également. Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de...

Brest


J'ai eu la très bonne idée d'emmener mon cher et tendre lors d'un déplacement professionnel à Brest du 28 au 29 janvier dernier. Tonnerre! (Celle-là, il ne fallait pas la rater).
 Nous étions logés rue Branda, non loin de la rue Jean-Jaurès qui, elle-même, donne près de la rue de Siam, le "poumon commerçant" de Brest.

Plan, courtoisie de quid.fr par voyagesphotosmanu
Ce qui fait que je pouvais me balader comme je voulais dans le centre-ville. Brest est une ville comme Le Havre, Lorient ou Saint-Nazaire, reconstruite après 1945 dans un style "stalinien", immeubles de même taille sans style, grisâtres, ville donc assez inhospitalière à première vue.
Ayant été au lycée quelques années à Saint-Nazaire, je sais comment prendre ce genre de villes! Heureusement, des rivières aux noms romantiques y passent,  l'Élorn, l'Aulne pour ne citer qu'elles et que j'ai repérées, atténuant l'effet anguleux d'une architecture monotone et expéditive. Qui dit rivières dit ponts et certains donnent à Brest ses particularités urbaines:

"Le Château" en arrière-plan, le pont sur la Penfeld

Le pont de la Recouvrance sur l'Élorn, à l'entrée de la ville (quand on vient de Lorient, je précise)
Vous observerez le temps...
Donc je me suis mise à l'abri vite fait, cela va sans dire. Abri dit magasins... en janvier, soldes. Évidemment je les fais à la fin du mois, donc je ne m'attendais pas à trouver grand-chose, et là... surprise!

Tout d'abord, en face de l'hôtel de ville, je vois un vaste magasin (pour éviter le terme de "grand magasin" qui indique soit les magasins du boulevard Haussmann à Paris, soit une franchise quelconque de grande taille, au secours, c'est ce que je veux éviter).
Une vitrine étonnante et de bon goût:


Vitrine "Enfants de Dialogues"
Très intriguée, je me suis approchée, ai contourné l'objet, suis revenue sur mes pas et suis finalement entrée.
Ambiance intime, couleurs, convivialité, confort, je suis tombée dans un paradis pour enfants, grands et petits.


Des jouets par millier... des rayons bien conçus, des outils adaptés pour loisirs créatifs, des tas de billes, de Kapla... génial, les peluches alsaciennes que j'avais repérées sur les marchés de Noël à Strasbourg, j'en ai rapporté deux (j'avoue).



 C'est trop mignon tout ça. Et les billes!


Des centaines et des centaines! Ça me rappelle mon jeune temps ahahah
Une décoration crayonnée très vivante:



Et un rayon livres avec toutes sortes de livres, j'y ai choisi des livres de coloriage, clin d'oeil au jeune temps :

 Bref, il s'agit d'une librairie et d'un magasin de jouets dédié aux enfants, avec une vraie philosophie. Voyez plutôt:



Voilà! C'était ma première découverte à Brest. La librairie Enfants de Dialogues.

Mais voilà, le temps passait, le temps passait et j'ai eu un petit creux. Comme c'était une journée de mousson à la brestoise, genre grosses rafales de vent (j'ai failli écrire "vin"), pluie en trombe, vent, plus de pluie... j'ai eu hâte de me mettre au chaud. Pas de bol rien ne m'inspirait, alors je suis descendue le long de la rue de Siam et j'ai trouvé un groupe de restaurants dont les terrasses étaient vidées de tout public eu égard au temps...
et j'ai trouvé...ô joie,


J'ai apprécié la décoration...







Et je n'ai pas pu résister à l'omelette au bilig façon Alfred


L'omelette à l'andouille, à la fondue de poireau et aux pommes, ça ne se refuse pas.

Bon, une fois ces agapes terminées, il a bien fallu remettre le nez dehors et le temps n'avait pas changé! Tant pis!
J'ai oublié de vous dire qu'aux Halles Saint Louis, rue de Lyon, ils affichent des grandes recettes sur les murs, ça c'est pratique! la preuve:



Aucune excuse pour ne pas essayer cette recette de trifle aux fraises. En plus, c'est simple.

Dans cette rue de Lyon, il y a une super boutique: l'Épicerie des Abbayes. J'y ai trouvé de la gastronomie, des cosmétiques naturels, de jolis textiles, des objets de décoration fabriqués par des abbayes situées dans toutes les régions de France. Dommage, pas de photos.

Je ne me suis pas ennuyée à Brest! J'ai passé une super journée! Il faut dire au revoir à la rade et au port:





Je ne résiste pas à cette vue prise de la voiture en plein contrejour.


http://www.lesenfants.fr/
http://www.restovisio.com/restaurant/chez-alfred-340.htm
http://www.epiceriedesabbayes.fr/